Journée Internationale pour les droits des femmes …Et si on procédait à un petit « refresh » !

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La Journée Internationale pour les Droits des Femmes a été officialisée en 1977 par l’ONU et est toujours célébrée le 8 mars partout dans le monde. C’est un jour où les femmes du monde entier sont reconnues pour leurs réalisations et leurs combats.

Quant aux premières revendications datant de 1848, celles-ci avaient pour objectifs premiers d’aspirer à obtenir le droit au travail, à la formation professionnelle, à l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail ainsi qu’à encourager le droit de vote des femmes.

Depuis, de nombreuses avancées concrètes ont pu être réalisées mais force est de constater que l’égalité entre hommes et femmes restent encore un combat quotidien.   

Car pour certains ayant la mémoire à géométrie variable, le mariage précoce est légal dans plus de 100 pays, de nombreux pays n’ont toujours pas de lois pour protéger les femmes victimes de violences conjugales, dans plus de 12 pays, les femmes mariées ont besoin de la permission de leur mari pour se déplacer de chez elles.

Quant aux stéréotypes et représentations caricaturales de la femme, ceux-ci sont encore bel et bien présents @ émissions de télé-réalité via lesquelles la gente féminine y est présentée comme « stupide, faible et rival entre elles ». Quant aux propos et insultes sexistes omniprésentes dans ces émissions, celles-ci sont tout simplement banalisées. (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes de France).

D’après un billet rédigé en 2019 par l’ONG « ONE » : Si nous n’accélérons pas la cadence, il nous faudra attendre 108 ans avant d’atteindre l’égalité de genre partout dans le monde ! Un peu long comme délai !

Malgré ces constats peu encourageants, nous souhaitions toutefois revenir sur une loi adoptée par notre plat pays, perçue comme inédite en Europe, visant à définir et pénaliser le sexisme dans l’espace public.

Depuis le 3 août 2014, date de son entrée en vigueur, encourt une peine d’emprisonnement d’un mois à un an et/ou une amende de 50 à 1 000 euros, quiconque exprime, par son comportement, « un mépris à l’égard d’une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou [la considère] comme inférieure ou comme réduite essentiellement à sa dimension sexuelle [entraînant] une atteinte grave à sa dignité ». Le harcèlement sexuel commis au travail et dans d’autres lieux publics peut également être puni sur base de cette loi.

Née suite au reportage de Sofie Peeters, ‘Femme de la rue’, cette loi prouve que certaines initiatives citoyennes peuvent faire la différence.  

https://www.one.org/fr/blog/ces-lois-sexistes-ne-devraient-plus-exister-en-2019/

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