Parlons Food avec le Chef Alfonso Videira

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Alfonso Videira préfère utiliser le terme Afronomie s’il devait qualifier sa cuisine. ”Je n’adhère pas avec le terme cuisine revisitée » qui pour lui minimise le travail réalisé”. Conscient des opportunités et de la chance qu’il a eu durant son parcours, il transmet volontiers ce qu’on lui a enseigné. Spectateur du bonheur, il prend plaisir à voir les gens apprécier sa cuisine.

Qui est-il ? 

Belge d’origine Congo-Angolaise âgé de 33 ans, ce chef autodidacte a roulé sa bosse dans pas mal de pays d’Europe et d’Afrique mais c’est en Belgique qu’il a décidé pour le moment de poser ses valises pour le plus grand bonheur de nos papilles gustatives.  “le coco de paimpol, je ne savais absolument pas ce que c’était”, ensuite, j’ai vu le chef préparer la recette et je me suis dit mais oui, c’est du madesu, çaaaaa je connais haha”

@VideiraAlfonso  

Comment êtes-vous devenu cuisinier ? 

C’est un peu un coup du hasard. A l’âge de 20 ans, je suis allé vivre chez mon oncle en Irlande ( dans la région du Connemara). Mon oncle tenait un restaurant réputé. La personne en charge de la plonge était malade, je l’ai remplacé et de là, tout à commencé…le chef qui avait suivi sa formation de cuisinier en France m’a enseigné son savoir. Je suis resté en Irlande pendant 5 ans. C’est à mon retour en Belgique que l’amour de la cuisine est venu, lorsque j’ai intégré l’équipe du restaurant gastro “ chez Bruneau”.

Vous avez travaillé principalement dans des établissements gastronomiques, pourquoi ce choix ? 

Pour moi, c’était un peu comme un passage obligé.J’avais fait le tour de la cuisine de maison, de brasserie. j’avais aussi accumulé suffisamment d’expériences pour avoir plus de crédibilité et intégrer des établissements gastro et ou étoilés. Et puis, je pense aussi avoir fait ce choix pour l’excellence exigée que je souhaite offrir ultérieurement dans mon futur établissement. 

Et qu’en est-il des établissements gastronomiques africains ? 

Il y’a le Ikoyi (1 étoile) à Londres qui élabore ses menus en mettant le focus sur la région sub-saharienne et Ouest africaine. C’est vrai qu’il existe encore très peu de propositions dans les autres pays à commencer par la Belgique mais, la brèche est ouverte et la demande est également présente. La cuisine africaine est l’une des plus riches au monde !  Avec toute l’exposition autour des “shows cuisine” et l’Afrique, les gens portent un autre regard sur notre cuisine. ”Ils voient autre chose que le gras et le piment”.  A nous à présent de faire un léger effort dans le visuel afin de pouvoir mieux nous vendre. 

Pour qui aimeriez-vous cuisiner ? 

Je resterais dans la cuisine. Faire goûter un de mes plats à un chef 3 étoiles pour avoir son verdict sur ma cuisine mais aussi lui faire découvrir, ce serait top. Je suis de près le travail de grand chef comme Nick Bril, Michel Guérard, Pierre Gagnaire ou encore Anne-Sophie Pic. 

Carpaccio de mulet noir & salsa pepperonata

...Et quel plat leur proposeriez-vous? 

je dormirai sur mes deux oreilles quand un chef validera le foufou (rires) en référence au foufou challenge lancé aux USA.Si pas le foufou, un plat traditionnel africain dans le but de les challenger et pour que ce type d’aliment puisse se “banaliser”. Cette validation apportera une ouverture encore plus grande sur la cuisine africaine. 

Si vous deviez aller au restaurant ? 

Pour y avoir travaillé, je dirais le Brugmann à Forest, le chef propose une cuisine moderne et puis c’est un ami donc j’y mange en confiance hahaha…j’aime aussi beaucoup the jane à Anvers qui est situé dans une ancienne église de l’hôpital militaire. Le rapport qualité prix est excellent et le lieu est magnifique. Côté africain, le Signare à Ixelles pour le goût qui est mis dans la cuisine “ il propose la meilleure chèvre, bien tendre”; le pélisson à Saint-Gilles pour sa cuisine et son cadre et enfin le Toukoul à 1000 Bruxelles, pour son cadre unique et le dépaysement garanti tant dans la cuisine que dans l’ambiance. 

Votre plat favori ? 

Comme je dirai à ma futur femme: “si tu sais cuisiner les madesu et la sauce bolognèse, moi je suis le plus heureux des hommes” (rires). 

Comment vivez-vous le confinement ? 

Dans la cuisine, on n’est jamais vraiment à l’arrêt, on pense constamment. J’ai pour la première fois depuis très longtemps eu la possibilité de me reposer. Première fois aussi que je n’ai pas travaillé pendant la période des fêtes. 

Quels sont vos projets ? 

Actuellement, j’exerce au château de Rendeux dans la province du Luxembourg. Je suis également sur un projet qui me permettrait d’offrir une nouvelle expérience culinaire à travers des dîners privatifs nomades trimestriel. 

“le travail à l’ancienne est une démarche que j’apprécie beaucoup. La patience, la passion, la créativité dans l’invention des recettes qu’y mettent les grands chefs ! 

Aujourd”hui, si on veut une recette, on la google !” 

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